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Photo du rédacteurJuliette RAY

SEXPRIMER, éloquence et sensualité au Théâtre Hébertot

Dernière mise à jour : 16 juil.



Le Théâtre Hébertot a entendu défiler en son sein, une soirée, un événement d’éloquence sur la SEXUALITÉ !


500 personnes se sont réunies le 29 avril pour assister au premier événement d’éloquence ne faisant de la sexualité un tabou ni en éloquence ni dans la vie. 


Huit orateurs et oratrices ont plaidé sur des sujets aux réflexions variées ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que le public ne pouvait qu’être conquis. Les avis varient, les histoires de vie aussi, il n’y a ni une façon de s’exprimer, ni une façon précise de voir la sexualité. Une diversité des plus enrichissantes pour un auditoire des plus expressifs au cours de la soirée.


Entre discours d’éloquence, plaidoirie préparée, improvisation, interaction avec l’assemblée, tout le monde était au rendez-vous et ne pouvait qu’y trouver son compte. 

Les goûts et les couleurs ne se discutent pas ?  Mais lorsque toute la palette est offerte, la soirée ne peut qu’être l’objet d’une multitude de discussions poussant à libérer la parole qu’importe le sujet. 


Nos orateurs et oratrices n’ont pas masqué leurs pensées et ont pris le temps de l’exprimer, de sexprimer.


Faut-il se mettre à nu ? 

Thomas Martineau et Simon Alléard


Prendre la parole devant un public s’est s’ouvrir, se mettre à nu… Thomas Martineau l’a bien compris et a insisté sur l’importance d’oser se mettre à nu dans la vie et cela même avec nos parents dans la salle. Son contradicteur, Simon Alléard défendait la négative et c’est au travers d’une balade en voiture, d’un discours des plus imagés qu’il a réussi à embarquer le public et défendre sa thèse.


Coup d’une nuit, coup de folie ? 

Lou Derouen et Corentin Eveno


C’est avec audace, conviction et humour que Lou Derouen a affirmé qu’un coup d’une nuit est un coup de folie. Première et dernière fois que l’on se voit, la folie, elle vous l’assure est bien là ! Corentin a joué de sa plume pour rappeler que chaque coup, que chaque nuit, que chaque coup d’une nuit peut se métamorphoser en une multitude de coups … coup d’amour ? coup de mou ? coup dur ?


Premier arrivé, premier servi ? 

Kevin Sagnier et Tom Michel 


C’est en musique, que Kevin Sagnier nous a expliqué que le premier arrivé est nécessairement le premier servi, la preuve ultime au travail si on ne veut pas passer à côté du flan et avoir l’occasion de déguster le moelleux au chocolat ! En désaccord, mais c’est surtout en improvisation que Tom Michel nous a brillamment démontré que les derniers peuvent être les premiers et que donc les premiers arrivés ne sont pas les premiers servis. 


Doit-on nécessairement finir ? 

Marianne Cousty et Kelly-Marie Bekoum


Pour clôturer la soirée, quoi de mieux comme sujet que doit-on nécessairement finir ? Alors même si la fin peut s’avérer triste, Marianne Cousty a usé du rire pour amadouer l’assemblée et nous rappeler l’importance de finir que ce soit dans la vie ou au lit. Sa contradictrice, Kelly-Marie Bekoum a mis les pieds dans le plat en jouant d’une métaphore de cuisine plaidant le fait de ne pas toujours finir. En accord ou non, une chose est certaine, le public a réellement été touché par la plume humoristique de nos oratrices. 


Une soirée mémorable, remplie d’honnêteté, de sincérité et d’humour !

Bravo aux orateurs et merci au public.

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